Résumé :
Une nouvelle analyse codicologique et paléographique de quatre manuscrits italiens du Physiologus grec (deuxième recension, troisième type, de la nomenclature de Sbordone), composés dans les années 1550-1560 permet de préciser les modalités de leur fabrication. Ces copies de luxe commandées par la Curie romaine ont été en effet réalisées en collaboration par divers membres, plus ou moins identifiés, de l’entourage du scriptor Emmanuel Provataris et de Manuel Malaxos. Bien connus pour leur illustration, ces exemplaires témoignent aussi de la faveur persistante pour le manuscrit, alors même que se prépare, sur leur base, réduite, la première impression de l’ouvrage (1587).