Résumé :
Il n'existe du Parisinus graecus 858, manuscrit de parchemin comptant 306 folios, précédés de deux feuillets de garde, que la description sommaire et trompeuse donnée par Henri Omont ; le codex, qui conserve quelques titres artistiquement décorés, a souvent été utilisé par les érudits.
C'est à Ernst Gamillscheg, Dieter Harlfinger et Herbert Hunger (RGK II, p. 83 n° 181 = I, n° 137) qu'on doit l'identification du scribe : il s'agit d'un certain Théophane qui, selon Alexander Turyn, aurait travaillé dans le scriptorium du monastère τῶν Ὁδηγῶν à Constantinople ; quoi qu'il en soit, ce Θεοφάνης a également copié le Londinensis, Lambeth Palace 1183, un Nouveau Testament daté de 1358. En appendice : l’édition critique d’un προοίμιον διατυπώσεως. (Demoen)